L'affirmation des nationalismes en Europe de 1914 à 1945
1- 1914: le nationalisme et la guerre mondiale
La guerre et les rivalités nationalistes
En 1914, lorsque la guerre se déclenche à l'occasion d'une crise ultime dans les Balkans, la France, l'Allemagne ou la Russie sont persuadées que l'agresseur est le pays adverse : les réflexes nationalistes expliquent la rapidité du passage de la crise à la guerre.
Après la guerre
L'application du principe des nationalités Les traités de paix signés en 1919-20 dessinent une nouvelle carte de l'Europe : il s'agit d'appliquer le principe des nationalités et de faire émerger des États-nations (ex. la Pologne).
Tous les peuples n'obtiennent pas satisfaction : les nouvelles frontières ne respectent pas toujours le principe des nationalités.
2- 1918-1939: la montée des nationalismes
La montée des nationalismes agressifs
À la faveur des désordres économiques et financiers, de nombreux mouvements nationalistes gagnent en audience dans l'Europe de l'entre-deux-guerres. Ils veulent revenir sur les traités de paix.
Le nationalisme et la guerre une nouvelle fois liés
La volonté d'expansion de l'Allemagne nazie conduit à un conflit. Il s'agit de mettre la main sur tous les territoires occupés par des peuples de langue allemande, et ensuite de conquérir un "espace vital" pour les Allemands.
3- 1945 : le rejet des nationalismes
En 1945, les nationalismes sont ressentis comme une menace pour la paix mondiale. L'idéal qui prévaut alors est fait d'entente, de coopération entre les peuples. La charte des Nations Unies entend empêcher toute résurgence de nationalisme agressif.